samedi 16 avril 2011

Carnets marocains #5

Nous avions programmé deux jours à Essaouira, en fin de semaine... Et nous avons très bien fait. La douceur de la ville fut la bienvenue après le tumulte et l'agitation de Marrakech.
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© Fabrice Holowecki
Essaouira, l'ancienne Mogador, fait face à l'Océan Atlantique. Dès l'antiquité, les Romains vinrent y exploiter le murex, coquillage à l'origine de la pourpre, colorant très prisé par l'aristocratie. Puis les Portugais viennent s'y installer au XIVe siècle. Mogador devient alors un comptoir commercial où transitent canne à sucre, marbre, épices et esclaves, entre autres... En 1764, le sultant Mohammed ben Abdellah fait redessiner la ville par Théodore Cornut, un architecte français disciple de Vauban. Théodore cornut aurait également dessiné Saint-Malo. Mogador devient Essaouira, "La bien dessinée".

© Fabrice Holowecki
Aujourd'hui, Essaouira est la station balnéaire des Marrakchis (Marrakech n'est pas très loin) et surtout un port de pêche à la sardine.

© Fabrice Holowecki
Nous sommes attirés par l'arrivée des bateaux qui déposent le produit de leur pêche : sardines, quelques maquereaux, anchois, raies, sabres... Nous ne sommes pas les seuls ; Essaouira est peuplée de mouettes et de goélands qui vivent des déchets de cette activité.

© Fabrice Holowecki
Des chalutiers y sont encore construits "à l'ancienne".

© Fabrice Holowecki

© Fabrice Holowecki
Nous nous offrons un festin de poissons (nous sommes en manque) chez Sam, au bout du port.
Nous choisissons une portion de sardines grillées et deux fritures mixtes. C'est pantagruélique ! Huit grosses sardines pour deux et un énoooorme plat de petites soles, crevettes, petits merlus, calamars et rougets. C'est cuit à la perfection. Je ne m'arrête plus et finis le plat sans vergogne, excepté quelques petites crevettes. Nous sommes revenus chez Sam le lendemain soir pour des homards grillés dont nous gardons un souvenir ému.

© Fabrice Holowecki
Petite balade digestive sur la sqala (les remparts) du port.

© Fabrice Holowecki
La construction nous propose quelques beaux points de vue sur la ville fortifiée.

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Et nous permet de prendre un peu de hauteur. C'est splendide et la douceur du climat nous régénère.

© Fabrice Holowecki
La ressemblance avec Saint-Malo est parfois frappante. Je me sens chez moi ici.

© Fabrice Holowecki
Promenade dans la ville aux maisons blanches et bleues.

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L'inévitable exercice des portes d'Essaouira. Les juifs auraient eu l'idée de peindre portes et fenêtres en bleu pour éloigner les mouches... Je ne sais pas si ça fonctionne, mais l'habitude est restée.

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Un ficus géant découvert dans une arrière-cour.

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La seconde ceinture de remparts de la Médina.

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Beaucoup de Marocains viennent sur la plage, y compris pour se baigner. Essaouira est également très fréquentée par les sportifs amateurs de windsurf et de kitesurf. Et oui, il y a du vent ; encore un point commun avec Saint-Malo.

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Panoramique le soir, sur la sqala de la ville. Les canons portugais sont toujours là et protègent "La bien dessinée".

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dimanche 10 avril 2011

Carnets marocains #4

Ambiances à Marrakech. 
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© Fabrice Holowecki
Dés notre arrivée, nous comprenons le surnom de "Ville rouge" donné à Marrakech. La Médina est entourée de 19 km de remparts de pierre, terre et chaux d'une belle couleur ocre rouge. Les maisons sont également de cette couleur.

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Les cigognes ont élu domicile ici pour l'hiver.

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Les tapis sont exposés au soleil afin que leurs couleurs passent.

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Le Riad Amina, notre point de chute marrakchi. Nous apprécions l'accueil très sympathique et très professionnel de Myriam, d'Ismaël et de toute l'équipe.

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Un thé à la menthe  de bienvenue nous est servi avec de délicieuses pâtisseries dans cet oasis de fraîcheur et de tranquillité au cœur de la Médina.

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Nous aimons traîner un peu le soir dans le patio, histoire de nous ressourcer. Nous y avons dîné 3 fois et nous y sommes régalés. Le couscous royal avec la fondue d'oignons à la cannelle et aux raisins secs était top !

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La place Jemaa El Fna ("l'assemblée des morts" ou "la place des trépassés" ; autrefois lieu des exécutions publiques), à l'entrée du Souk. L'endroit n'est pas beau, mais quelle ambiance !

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Au fur et à mesure que la journée avance, touristes et Marrakchis s'y retrouvent, les restaurant ambulants dressent leurs tables sur tréteaux, leurs bancs et leurs braseros pour le soir.

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À la tombée de la nuit, la place est noire de monde. On y voit des charmeurs de serpents, des dentistes, des conteurs, des musiciens, des guérisseurs, des marchands de jus d'orange, d'escargots, des camelots qui vendent un tas de curiosités et de souvenirs. L'endroit a été inscrit par l’UNESCO en 2001 en tant que patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

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Les toits de la ville vus d'une fenêtre aux carreaux colorés.

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Les pigeonniers du Jardin de Guéliz, la nouvelle ville.

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Un petit apéritif à la tombée de la nuit sur une terrasse de la Mamounia, à 3 pas de la place Jemaa El Fna.

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Lire "Carnets marocains #3"

samedi 9 avril 2011

Carnets marocains #3

Visite de la Ménara sous un grand soleil.
C'est une grande oliveraie où aiment se promener les Marrakchis.
Au centre de celle-ci, un bassin creusé au XIIe siècle, à l’époque Almohade (destiné, paraît-il à apprendre à nager aux soldats avant de partir pour l'Espagne). Le bassin sert aujourd'hui à irriguer les oliviers. Un pavillon y a été ajouté fin XIXe.
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Nous n'avons pas eu la chance de voir l'Atlas en toile de fond, comme c'est parfois le cas.

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Nous accédons au pavillon par l'oliveraie.

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Les sultants y donnaient, dit-on, leurs rendez-vous galants. Les "mauvaises langues" ajoutent que les conquêtes étaient ensuite noyées dans le bassin...

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L'endroit est effectivement agréable par forte chaleur.

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Une petite porte pour y venir ou en partir discrètement ?

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Lire "Carnets marocains #2" 

mardi 5 avril 2011

Carnets marocains #2

Visite de la Medersa Ben Youssef, à Marrakech. Cette ancienne école coranique construite au XVIe siècle pouvant accueillir jusqu'à 900 étudiants est un chef d'œuvre d'architecture.
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L'entrée de la salle des prières, vue du bassin.

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La cour, vue de la salle des prières. 

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Bas reliefs finement travaillés et jeliz colorés…

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…ornent les murs de la cour.

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Un bâtiment aux belles proportions.

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Le haut des murs est orné de cèdre sculpté.

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La salle des prières.

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Une des 150 chambres, dont la fenêtre est ouverte sur la cour.

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Le bassin.

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Certaines chambres ont, quant à elles, une fenêtre donnant sur l'effervescence de la rue.

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Lire "Carnets marocains #1" 

dimanche 3 avril 2011

Carnets marocains #1

Extraordinaire visite du Jardin Majorelle, à Marrakech.

Pour faire court, Jacques Majorelle (artiste peintre, fils du célèbre ébéniste Art nouveau de Nancy) s'est installé en 1917 à Marrakech pour raisons de santé. Grand collectionneur de plantes, il créa ce jardin, véritable petit paradis terrestre. Au début des années 80, Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé rachètent le jardin et sa villa et font restaurer le tout dans l'esprit d'origine.

Passionné de jardin, je suis totalement sous le charme. Quelques images pour vous en mettre plein les yeux.
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© Fabrice Holowecki
Un chemin couvert longe le jardin de cactées derrière lequel on devine la villa.

© Fabrice Holowecki 
Une impressionnante collection de cactées.

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La très belle villa art déco, peinte en un bleu outremer très lumineux mis au point par le peintre et appelé "Bleu Majorelle".

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Bassins, forêts de bambous, jeux subtiles d'ombres et de lumières.

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Un véritable havre de tranquillité.

© Fabrice Holowecki 
Palmiers et bougainvilliers servent de toile de fond aux constructions.

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Choix audacieux de couleurs vives sans aucune faute de goût.

© Fabrice Holowecki 
Les Nymphéas de Jacques Majorelle.

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Fontaines et bassins : l'eau est présente partout, comme dans tous les jardins arabo-andalous.

© Fabrice Holowecki 
Couleurs, formes et matières.

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En savoir plus sur le Jardin Majorelle :
http://www.jardinmajorelle.com/fr/